La videosurveillance a longtemps concerné essentiellement les lieux publics, les commerces ou les propriétés privées de grand standing. Aujourd'hui, la videosurveillance s'est largement démocratisée et chacun peut, à peu de frais, organiser un système de sécurité axé sur la visualisation d'un lieu et des gens qui le fréquentent.
La videosurveillance peut être assurée par le propriétaire des lieux lui-même, ou confiée à une société de sécurité. Dans un cas comme dans l'autre, différentes installations de videosurveillance sont envisageables, plus ou moins complexes à mettre en place, et supposant une consultation des images (enregistrées ou en direct) sensiblement différente.
Le
système de videosurveillance le plus classique, mais aussi
le plus lourd à installer, est un réseau de caméras
(selon la configuration des lieux et les besoins, elles peuvent avoisiner
la dizaine), qui sont toutes reliées à un moniteur central.
Lorsqu'une société de sécurité se charge
de la visualisation et de l'analyse des images, l'enregistrement des
séquences n'est pas nécessaire. Mais de plus en plus de
particuliers s'équipant de tels systèmes, la videosurveillance
permet désormais de conserver les images via un enregistreur numérique.
Plus
spécifiquement conçue pour les particuliers, la videosurveillance
est actuellement riche en installations sans fil et mini-caméras,
qui contiennent leur propre serveur et autorisent la consultation d'image
via internet. Pratique pour surveiller un logement vacant, et déterminer
si une alerte de sécurité est justifiée ou non, ces
systèmes de videosurveillance sont également très
utilisés pour garder un oeil sur la chambre des enfants, y compris
la nuit, ou vérifier l'identité d'un visiteur avant de lui
ouvrir porte ou portail.